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LE BLOG A FERNAND
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1 avril 2012

Paris Roubaix Challenge (1 avril)

 

PAS LOIN D'UN BEAU TRUC...

 

Voilà, notre Paris Roubaix est terminé ! Une grande journée de vélo avec beaucoup de plaisir malgré une petite pointe de regrets. L'objectif du top 100 n'est qu'en partie atteint puisque Chris et moi terminons dans les 130 premiers (124ème et 127ème) mais mon ami a déploré 2 crevaisons dont la première sur le secteur de Troisville, le premier de l'épreuve alors que nous étions très bien placés aux avant postes (voir plus bas).

Nous pouvions raisonnablement envisager une place dans les 50 premiers et pourquoi pas mieux ?

Voici un petit résumé de notre journée :

Saint Quentin : Sept heures, rendez vous près de la ligne de départ. Il reste 30 minutes avant le start et nous terminons les préparatifs avant de nous rendre sur la ligne afin d'être bien placés. Clin d'oeil à l'an passé avec la photo souvenir au même endroit.

IMGP2800

Un petit bisou à nos belles accompagnatrices qui nous quittent pour nous voir sur le parcours et direction l'aire de départ. Nous sommes très bien placés et sûrs de partir ensemble. Il fait plutôt frais (2° alors que nos femmes auront même des températures négatives pour rejoindre plus haut le parcours) mais notre moral est au top.

A 7.30 c'est parti avec 1000 furieux dans les sas partant derrière le notre qui compte 300 concurrents. On peut nous voir sur la ligne ICI sur un résumé assez sympa de l'épreuve.

24 nationalités sont représentées, Canadiens, Américains, Japonais et plus près de nous Anglais, Espagnols...
Moins de "people" que l'an passé mais tout de même un ancien champion olympique de poursuite et vainqueur de Parix Bruxelles, Francis Moreau et un ancien vainqueur d'étape au Tour de France, Cyril Saugrain. Un peu moins prestigieux que l'an passé avec Sean Kelly ou Andrea Tafi.

Busigny : Nous entrons dans le département du Nord. Les premiers kilomètres sont identiques au parcours 2011 sur des routes larges. Chris et moi prenons la chose comme une course et nous ne quittons pas les trente premiers même s'il faut constamment se replacer mais sans trop de problème sur ces routes.

Troisville : Kilomètre 38, nous pénétrons dans le village et le panneau d'entrée de la localité affole le peloton. Tout le monde sait que le premier secteur (le n°19) est à la sortie du village et ça frotte comme des malades. Il faut s'imaginer à ce moment là ce que ça doit être chez les pros...

IMGP2801

2

Chris très bien placé sur la droite

Virage gauche et c'est parti pour les 2200 mètres de pavés encore assez praticables. Le début du secteur est en descente, ça roule vite et ça vole de tous les côtés, bidons, chambres à air, cartouches. Chris a entamé l'endroit très bien placé dans les vingt premiers et je suis pas loin derrière (vidéo sur la chaine du blog ICI) . Nous apercevons les filles sur le bord de la route et deux cent mètres plus loin c'est Cricri que je vois arrêté sur le bas côté, crevaison avant ! La tuile si tôt dans la course. Il a évité une moto de l'organisation et tapé un caillou. Nous sommes aidés par la moto Mavic mais le temps de repartir et c'est déjà le peloton parti 4 minutes derrière nous qui nous reprend.

Quievy : Secteur n° 17. Très difficile, long et montant sur la fin. Nous sommes restés en tête du second groupe qui a éclaté de toutes parts après trois secteurs. Nous ne sommes pas loin des premiers mais nous avons compris qu'on ne rentrerait pas tant les groupes sont étirés. Nous sommes visibles sur cette vidéo à la cinquième minute.

Saint Python à Denain : Les secteurs s'enchainent mais ceux ci sont plutôt courts et moyennement difficiles. Je me fais un devoir de prendre le haut du pavé avec toutefois quelques passages sur les bas côtés pour suivre la file indienne des groupes dans lesquels nous figurons et qui se font et se défont au fil des secteurs. Nous passons les pavés parmi les premiers de nos groupes mais revers de la médaille nous serons obligés de faire toute la journée en compagnie de cinq à huit gars, jamais les mêmes.

Arenberg : Cinquante bornes de l'arrivée et elle est là. La tranchée, la trouée, comme on veut, la vue est comme à la TV, les anciens puits de mine sur la gauche, le passage à niveau, la légère descente et c'est parti pour 2400 mètres. J'ai eu le frisson en voyant tout ça mais vite occulté par l'état du secteur et la concentration à garder. C'est pire que ce que j'imaginais, les pavés sont disjoints avec de l'herbe au milieu d'eux. Je me fais encore un devoir de rester sur le milieu quelques mètres derrière Chris, pas question de prendre le petit sentier du bas côté c'est une question d'honneur et de respect pour ce que représente le lieu.

On doit rouler à 25, un gars se met en l'air devant nous mais on avance petit à petit vers la sortie. Les filles sont là, elles n'ont pas pû accéder aux pavés, c'est trop sécurisé cette année avec le chronométrage. Elles nous compteront encore dans les 100 à ce moment là.

Brillon : Nous avons parcouru plus de cent bornes. Une petite halte rapide au dernier ravito avant d'enchainer 20 kilomètres sans pavés qui vont nous amener au dessert.

Bourghelles : Secteur pavé n°6, pas le plus dur malgré le fait qu'il se passe en deux fois. A la sortie pont de chemin de fer qui nous paraît monter à 20% puis virage à droite et route sans revêtement, la même que celle que nous avions empruntée l'an passé et qui à mon sens n'a rien à faire dans le parcours (mais elle doit nous permettre d'éviter un grand axe). Patrick y avait crevé l'an dernier et Christophe en fait de même. Le temps de réparer et ce sont deux groupes qui nous dépassent. Adieu le top 100 !

Camphin en Pévèle : Virage à gauche devant la ferme et c'est parti pour le final. Mille huit cent mètres, quatre étoiles de difficulté, j'adore !!! Chris commence à peiner et on se réconforte mutuellement sur ces pavés défoncés.

Carrefour de l'Arbre : Le dernier gros morceau, le plus dur avec Arenberg. Nous avons abordé le final avec le vent plus favorable qu'il ne l'a été tout au long de la journée et heureusement car nous roulons de moins en moins vite. Nous passons devant le café, virage droite, seconde partie du secteur moins difficile et nous laissons le plus gros derrière nous. Il ne reste que Hem mais le secteur compte des parties asphaltées sur les côtés. Nous ne sommes plus que trois et j'assure une grande partie des relais mais ça devient dur...

Roubaix : Le long faux plat qui mène aux faubourgs de la cité Nordiste finit de nous laminer. Le boulevard longeant les usines du textile, le dernier secteur pavé symbolique à la flamme rouge et c'est le vélodrome ! Emotion encore une fois en y pénétrant. Les virages sont plus relevés que ce qu'on peut voir et nous franchissons la ligne, 124ème pour moi et 127ème pour Chris. Le vainqueur est déjà arrivé depuis 40 minutes, devançant lui même son second de 10 minutes. Nous recevons notre médaille de finisher après nous être congratulés, concscients d'avoir vécu un grand moment (petite vidéo ICI)

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Le vélodrome : Nous avons loupé l'accès aux douches, dommage, très dommage. L'après course a d'ailleurs été un point négatif avec peu de renseignements de la part de l'organisation sur ce qu'on pouvait faire et un ravito assez quelconque sous une tente par rapport à l'an passé ou c'était à volonté (j'aime cette expression) et dans l'herbe.

Voilà, comme je l'ai dit nous avons raté notre objectif de peu mais nous sommes finalement très près de ce que nous nous étions fixé. C'est la première crevaison qui ruine nos espoirs car la seconde plus près de l'arrivée ne nous aurait pas pénalisés autant, les écarts étant faits. Ce ne sont pas les réparations qui nous ont fait perdre du temps mais le fait de changer de groupe pour moins fort. Dix minutes de différence nous placent dans les 60 premiers.

Le classement est ICI.

Pas grave, nous avons passé une belle journée entre potes avec des accompagnatrices au top (allez, elles sont perfectibles sur la partie média !!!!!) et j'espère avoir convaincu mon Cricri de renouveller l'expérience. En tout cas deux jours après il me parle encore de cette p*** de crevaison c'est bon signe.

J'ai dans un petit coin de la tête le Paris Roubaix cyclo qui aura lieu au moins de juin, comme tous les deux ans.

Quelques anecdotes et photos pour finir :

. Nous avons parcouru les 150 bornes avec 2 Coca dans le ventre, nos bidons ayant volé dès le premier seteur.
. 15 minutes de moins pour 15 kilomètres de plus par rapport à l'édition 2011.
. On a fait un 32 de moyenne si on enlève les temps de réparation.
. Températures entre 2 et 10 degrés au long de la journée. J'ai fait les trois quarts de l'épreuve manches courtes.
. Grande sympathie entre les mecs avec qui nous avons roulé, français ou non.

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Commentaires
G
félicitations a vous 2....et je pense que vous avez du etre tres bien accompagné puisqu'il y a de tres bonnes vidéos!!!!
T
C'est clair une superbe journee<br /> <br /> Et maintenant je comprend pourquoi on l'appele l'enfer du nord<br /> <br /> Mais j'etais super bien accompagner <br /> <br /> Totof
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