Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE BLOG A FERNAND
Visiteurs
Depuis la création 102 148
Publicité
14 avril 2019

[Rando] - Paris Roubaix Challenge

 

IMG_8478

 

 

Cette dixième participation à l'Enfer du Nord ne fût de loin pas la plus facile. Paris Roubaix n'est jamais quelque chose d'aisé mais quand on y ajoute comme cette année un vent d'est / nord est, il n'est pas nécessaire d'être une lumière en géographie pour comprendre qu'il a fallu se le coltiner sur la grande majorité du parcours.

Je suis accompagné comme d'habitude par Hervé mais également par notre staff de choc et de charme, Sandrine, Sandra et Eric, photographes, préposés au ravitaillement et à tout plein d'autres choses et sans qui nous ne ferions pas certaines de nos épreuves dans un tel confort.

Il fait froid au départ matinal de Busigny, moins deux degrés et le vent est déjà présent. Heureusement, nous savons que la journée va être ensoleillée et surtout, surtout sèche. Nous essayons d'oublier ce froid piquant sur les quinze premiers kilomètres qui nous emmènent vers le traditionnel premier secteur de Troisvilles. Celui-ci est raccourci à sa première moitié en raison probablement de travaux mais c'est toujours une agréable mise en bouche.

La suite est tout de suite ardue. Le secteur de Briastre est tout d'abord montant avant de se radoucir mais c'est aussi un des plus longs avec trois kilomètres. Les pavés ne sont pas trop disjoints et nous prenons du plaisir à rouler dessus. Nous enchainons assez vite dans ces 30 premiers kilomètres avec les secteurs classiques de la reine des classiques, Quiévy, Viesly puis le long pavé de Saint Python que nous repassons dans le sens traditionnel c'est à dire avec son final en faux plat montant.

Après trois secteurs nous avons totalement perdu la sensation de froid. Le pavé c'est bon pour la santé ! La suite se déroule sans beaucoup de transitions d'asphalte et c'est tant mieux. Une alternance de longs secteurs au delà de deux kilomètres et d'autres plus courts comme on peut le voir ci-après. Sur la seconde vidéo, ma caméra a légèrement bougé de son support et au final regarde ma roue avant avec un effet involontairement plutôt réussi.

 

 

 

 

 

Entre ces deux secteurs nous allons croiser nos accompagnateurs qui ont choisi un endroit pas facile pour nous voir passer - du coup ils nous verront mieux ! On aborde le secteur de Verchain Maugré par un bon faux plat asphalté avant d'attaquer les pavés sur du plat puis de nouveau en montée. Le vent et l'allure forcément réduite a fait tout au long de la suite de la journée que nous allons assez souvent buter sur les pavés.

 

IMG_84861

 

 

IMG_8489

 

Nous avançons gentiment vers le premier gros morceau du menu avec Arenberg. Précédée par le jamais facile secteur d'Haveluy, la trouée ne s'aborde rarement sans apréhension. Hervé la débute en tête alors qu'il y a pas mal de trafic du fait que nous rejoignons le parcours des 140 kilomètres. Après 200 ou 300 mètres, j'aperçois une personne qui me montre le sol depuis le bord de la route. Trop tard...un nid de poule me fait de nouveau briser un rayon. Je suis maudit sur la tranchée. Sur mes trois derniers passages, une crevaison et deux bris de rayons consécutifs. Je poursuis malgré une roue qui frotte sur les patins mais par obligation à allure plus réduite, comme on peut le voir sur la vidéo. Hervé va quant à lui s'en sortir sans dommage.

 

 

 

IMG_8514

 

Le temps de changer de roue à la sortie et c'est parti pour les 100 derniers kilomètres. Le Pont Gibus (vidéo ci-dessous) puis le long secteur de Hornaing et ses 3.7 kilomètres sur lequel nous allons subir le vent de travers.

 

 

 

Le vent...comme je l'ai dit plus haut, nous alons souvent le subir en avançant dans le parcours. C'est logique et mathématique de dire que moins on va vite plus on bute sur le pavé mais c'était tout particulièrement marquant lors de cette édition. Et c'est frappant de se dire que dès qu'on perd de la vitesse, on perd ses repères avec. Certains secteurs que je passe par expérience au delà de 30 (ce qui est déjà correct quand on est cyclo) se passent cette année à 25 et parfois moins.

Heureusement nous allons reprendre par endroits le vent plus favorable et ce sera le cas pour le long et difficile pavé de Mons en Pévèle.

 

IMG_85781

 

IMG_8586

 

Mons en Pévèle est la porte du final. Une alternance de secteurs plus ou moins roulants selon l'état du pavé. Nous nous arrêtons au dernier ravito qui précède le pavé du Moulin de Vertain avant d'attaquer les 30 derniers kilomètres.

 

IMG_8630

 

Nous savons que le final difficile va se dérouler avec vent plus favorable et c'est tant mieux car l'ultime secteur exposé à l'est nous a bien usés. Nous apercevons la ferme qui marque le début de Camphin en Pévèle et c'est parti pour quasiment deux bornes de pavés défoncés qui vont nous mener au Carrefour de l'Arbre.

On le répète chaque année, si Arenberg est sans doute le plus difficile, le début de l'arbre est un calvaire tant les pavés sont disjoints et posés n'importe comment. Comme tout au long de l'épreuve mais aussi comme tous les ans, nous mettons un point d'honneur à rouler sur le haut du pavé. Comme je le dis aussi tous les ans, je comprends que les pros cherchent la performance en empruntant les bas côtés, j'ai beaucoup plus de mal avec les cyclos qui payent pour venir faire Paris Roubaix et au final pour rouler sur une bande de 30 centimètres de terre...

Le virage gauche qui emmène vers le célèbre restaurant permet de retrouver du pavé plus carrossable et je vais reprendre un bon coup de plaisir avant d'aborder Gruson, l'avant dernier secteur.

Il reste le toujours difficile pavé d'Hem. Sur le papier il n'est pas trop dur mais quand on l'aborde avec plus de 160 bornes au compteurs, avec plus de 50 bornes de pavés dans les jambes et les mains, il est ultra difficile et unanimement avec mon copain nous le plaçons dans un de ceux qui nous auront cette fois encore fait le plus de mal.

Viennent ensuite les derniers kilomètres qui mènent au vélodrome, pour boucler la troisième participation d'Hervé et ma dixième. Une édition pas facile qui m'a rappelé celle que j'avais faite en compagnie d'Abel dans des conditions à peu près similaires et en tout cas bien différentes de ce que nous avions connu l'an passé.

L'an prochain, pas de Paris Roubaix en avril pour nous, on en reparlera. On termine avec une belle galerie de photos signées Sandrine.

 

IMG_8467

IMG_8488

IMG_8491

IMG_8494

 

IMG_8502

IMG_8550

IMG_8556

 

IMG_8566

IMG_8588

IMG_8615

IMG_8624

IMG_8632

IMG_8641

 

IMG_8642

IMG_8643

IMG_8645

 

 

IMG_8650

IMG_8654

IMG_8667

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité