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LE BLOG A FERNAND
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12 avril 2007

Tour des Flandres (7 avril)

BELLE JOURNEE !

Lever à 5 heures 30 pour un petit dej' rapide puis pour rejoindre Ninove, lieu de départ. Il fait frais (5°) mais la journée s'annonce ensoleillée et surtout avec peu de vent.

Une petite pointe d'appréhension au départ, peur de l'ennui mécanique irréparable, et un peu peur aussi de ne pas être à la hauteur dans les 16 monts qui jalonnent le parcours.

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le portique du départ

Après avoir traversé le village départ, je m'élance à 7 heures 15. Peu de monde est encore parti ce qui va me permettre, j'espère, d'éviter les embouteillages dans les monts. Les 30 premiers kilomètres sont relativement plats, et comme prévu je croise peu de monde. je tourne les jambes gentiment sur 48 x 15. Le départ est urbain avant de rejoindre la campagne Flamande.

Kilomètre 30, le Molenberg, premier mont se profile. Je quitte la grande route pour une route plus étroite longeant la colline, et bientôt il faut tourner à droite sur une route pavée de 2 mètres de large. Je découvre que chaque mont est précédé d'un portique avec son numéro (comme les secteurs pavés de Paris Roubaix), sa longueur et le poucentage moyen et maxi. Je tombe le petit plateau et surprise, je monte plutôt bien avec le 36 x 19 malgré la pente à 14 % dans le milieu. Le Molenberg ne monte que 400 mètres et je suis vite au sommet, avec le sourire aux lèvres et la hâte de découvrir les prochains monts.

Deuxième difficulté à l'approche de Mater, le premier secteur pavé. Je connais l'endroit pour l'avoir vu à la TV, je sais que c'est assez long (3000 mètres), mais ce qu'on ne voit pas quand on est sur son canapé, c'est que la route est en faux plat montant et que les pavés sont plutôt disjoints. Je passe avec 48 x 17 mais je me fais doubler par de nombreux gars, plus habitués que moi à passer ce genre de route. A la sortie du village, virage à droite, je pense que c'en est fini, mais il reste encore 500 bons mètres de pavés avant de retrouver l'asphalte.

Vient ensuite le second mont, le Wolvenberg qui est asphalté et monte tout droit avec un passage à 17 %. Je le passe plutôt bien encore une fois, à mon rythme avec 36 x 21. Je retrouve un petit groupe au sommet qui m'emmène jusqu'à Oudenaarde où nous sommes arrêtés 5 minutes par une écluse fermée au passage de l'Escaut. L'arrêt forcé a rassemblé un groupe d'une centaine environ et après être reparti je maperçois qu'on arrive au premier ravitaillement. Je choisis de ne pas m'arrêter, d'une part parce qu'au bout de 50 bornes je n'ai rien entamé de mes réserves et d'autre part parce que le Kwaremont se profile dans une dizaine de kilomètres et que je tiens absolument à le monter dans de bonnes conditions sans être obligé de mettre pied à terre à cause de mecs se mettant en travers devant moi.

A Berchem, le Kwaremont est en vue. Il monte 2200 mètres, dont 1600 en pavés, mais n'est pas très pentu. Il n'y a pas trop de monde, et après les premiers mètres asphaltés, je mets 36 x 15 pour les premiers pavés. Je monte tranquille avec 36 x 19 jusqu'à la place du village où se termine l'ascension. Je sais que c'en est pas fini puisque le mont se prolonge par un bon kilomètres de pavés pour rejoindre la grande route.

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le Kwaremont

                                                         

Pas de répit ensuite puisque quelques kilomètres seulement séparent le Kwaremont du mont suivant, le Paterberg. Comme pour le Molenberg, on quitte une route déjà étroite pour un chemin pavé de 2 mètres de large. Vu d'en bas, c'est impressionnant ! La pente déjà raide dès le pied parait presque verticale au sommet avec ses 20 %. Là encore je garde une petite réserve, et je monte avec 36 x 23 gentiment. En haut, je prends le temps de faire une pause pipi et de faire quelques petites photos pour immortaliser le moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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pat

Les montées s'enchainent ensuite, le Kortekeer (asphalté), le Steenbeekdries pavé mais à la pente assez douce. Celui ci se prolonge par une descente pavée elle aussi que je négocie prudemment, et heureusement car avec les trépidations ma sacoche de dépannage s'est ouverte et une de mes chambres à air commençait à s'enrouler autour de ma roue !

Viennent ensuite le Taaienberg et l'Eikenberg, ce dernier avec un caniveau que de nombreux coureurs empruntent pour éviter les pavés. Je me fais un point d'honneur à monter sur les pavés, quitte à en baver, autant le faire jusqu'au bout.

La suite est un peu moins sympa, les monts suivants étant tous asphaltés et un peu plus distants les uns des autres. Heureusement, le secteur pavé de 2000 mètres de Haaghoek avec une petite cuvette dans le milieu vient égayer cette partie. Je commence à sentir la fatigue après une centaine de bornes, car même si les montées ne sont plus pavées, toutes les côtes font un bon kilomètre avec des pourcentages maxi de 12 %.

Après m'être arrêté au ravito de Lierde, les 30 derniers kilomètres se profilent, avec évidemment le Mur de Grammont. Je ne sais pas trop comment je vais le passer car je sens un début de crampe sur le dessus de la cuisse. Avant d'attaquer le mont en lui même, la montée dans la ville dépasse déjà les 10 %. J'ai 36 x 21 et je suis arrêté par la pente qui heureusement se radoucit avec les premiers pavés. C'est parti pour le Muur (avec deux U ça fait plus ambiance flamande !). Je mets 36 x 25 par sécurité. Il y a du monde mais chacun monte à sa main, certains descendent de vélo mais pas de gêne dans la montée. Je me mets debout sur les pédales, je dois être à 8 km / heure mais la montée se passe impec. Je reconnais le petit muret qu'on voit à la TV. Il y a déjà énormément de spectateurs pour nous, simples cyclos. J'avale la dernière pente à 19 % vers la chapelle au sommet et c'en est terminé.

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le Muur

Il ne reste plus au sommet que 16 kilomètres et un seul mont, le Bosberg, qui comme son nom l'indique monte dans une forêt. Montée bien droite avec 11 % maximum que j'avale avec 36 x 21 avec une petite pause photo à nouveau au sommet.

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FH000020

 

 

Je chope ensuite un groupe d'une dizaine qui va nous ramener à fond jusqu'à l'arrivée. Le dernier kilomètre est différent de celui emprunté par les pros le lendemain, mais la ligne d'arrivée est elle bien identique.

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terminé !

J'ai mis 5 heures 15 pour effectuer le parcours, alors que j'avais tablé sur 5 heures, à la moyenne de 27.5

J'ai aimé

. Monter les monts pavés qui font partie de la légende des courses des Flandres, particulièrement les plus durs (un peu maso mais bon...)
. Les 2 gros secteurs pavés, même si je les ai passés très lentement

J'ai moins aimé

. Les parties un peu longues entre les monts situés après le 80ème kilomètre
. Passer sur des pistes cyclables sur certains grands axes (mais c'est obligatoire)

J'aimerais bien sûr participer de nouveau, mais l'idéal serait de le faire en groupe ou tout du moins à 2 (avis aux amateurs !!!!)

Quelques détails sur mon vélo dont j'ai été particulièrement satisfait puisque rien n'a bougé avec cette mise à l'épreuve un peu rude (merci au passage à José de Distri Cycle pour les réglages), comme quoi un tout carbone, même avec un bon bestiau comme moi dessus...
Braquets utilisés : 48 x 36 et une cassette de 12 à 25 sur mes vieilles Ksyrium Pro de 2001.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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