Course de Cormainville (21 mars)

21 mars 2010

Course de Cormainville (21 mars)

UN PODIUM, DES PLACES
et encore une belle course pour nous

En général dans notre région, les noms de villages se terminant en "ville" sont souvent synonymes de courses de bordures et même si ce n'est pas un jour de grand vent, une course en Beauce est souvent difficile à appréhender.

Très beau circuit en triangle de 7 km, avec les trois quarts de celui ci exposés au vent, et un retour vers la ligne pas facile à négocier avec un long faux plat vent de travers. Des bas côtés boueux, du gravillon, une vraie course de guerrier.

C'est Balou (Mr Flair) qui trouve le premier l'ouverture à la fin du premier tour en sortant bien lancé là où ça fait mal. Aussitôt accompagné d'un autre concurrent, le voilà parti pour une grosse vingtaine de bornes devant. Même si nous ne doutons pas des capacités du gros, nous sommes un peu dans l'expectative quant à la stratégie à adopter car il manque de kilomètres et passer la course devant sera sûrement difficile pour lui (bien qu'il soit capable de tout, on le sait). Pas évident d'autant que comme d'hab il n'y a pas vraiment d'organisation de la chasse et que nous sommes bien en peine d'accompagner les contres....puisqu'il n'y en a pratiquement pas.

Balou appliqué...

et Christophe vigilant

Après 4 tours, tout va rentrer dans l'ordre pour un regroupement général après que le duo de tête ait compté jusqu'à 40 secondes. Nous n'allons dès lors rater aucune échappée et elles seront nombreuses mais revues à chaque fois. A plusieurs reprises l'élastique était tendu mais il n'a jamais voulu casser, l'écrèmage se faisant plutôt par l'arrière nous laissant une grosse poignée d'une quinzaine devant.

Poupou étire le groupe dans la belle plaine de Beauce

C'est à quatre tours de l'arrivée, soit 28 bornes que l'échappée décisive va prendre forme dans le faux plat menant vers l'arrivée. Huit hommes se font la malle, dont Poupou pour nous représenter. Bonne entente tout d'abord avec un écart qui se stabilise entre 40 et 50 secondes. José, Christophe et moi nous trouvons juste derrière dans un groupe de neuf mais je sens bien qu'il y a quelque chose à faire.

C'est du classique car il y a moyen de rentrer si notre groupe s'organise mais seuls 2 coureurs prennent de bons relais alors que nous nous gardons bien sûr de passer. Je sens qu'il y a quelque chose à faire je l'ai dit. Nous avons le groupe en point de mire, certes un peu loin mais je propose à Christophe et José de tenter le coup de rentrer en attaquant tous les 3 dans la bosse menant à la ligne.

Je prends les devants à l'endroit convenu, José emboite derrière tandis que Christophe n'y a pas cru. Il faut faire vite car il ne reste que 7 bornes pour boucher trente secondes mais on se relaie bien avec José.

L'échappée s'est cassée en 2 avec Poupou devant mais la deuxième moitié est en train de rentrer et c'est du tout bon pour nous car ils vont se regarder après le regroupement. Nous allons finalement faire la jonction pas forcément au bon endroit puisque nous rentrons au pied de la montée finale. Pas au bon moment non plus car ça attaque juste au moment où nous rentrons.

Il reste 1.5 kilomètre quand tout se regroupe, le moment que choisit le futur vainqueur pour sortir seul. Je tente d'accompagner la contre attaque mais sans trop de conviction et plus trop de force après la petite poursuite pour rentrer. C'est José qui va ensuite y aller mais sans plus de succès. C'est mort pour la victoire et José encore va anticiper le sprint aux 500 mètres mais se fait rejoindre et dans le sprint pour la seconde place, c'est Poupou qui monte sur le podium en treminant 3ème.

José prend quant à lui la 6ème place et je termine 8ème. Dommage qu'on ne soit pas rentrés un petit kilomètre plus tôt bien que ça n'aurait peut être rien changé. Les deux premiers sont des hommes en forme qui nous avaient déjà donné du fil à retordre la semaine dernière à Montrieux.

Il est clair qu'on ne va pas gagner tous les week ends et on en place encore 3 devant sur 5 en ayant été dans tous les coups dangereux de la journée. Peu de regrets à avoir.